Devenez une Fabuleuse Sentinelle de Sérénité. Pour vous, et pour vos proches.

Lâchez-vous les baskets! Et apprenez comment accueillir vos émotions face à l’étrange aventure planétaire que nous vivons actuellement 😷.

Je ne vous apprendrai rien, les émotions sont souvent encore jugées taboues dans notre société actuelle. Et ont carrément mauvaise presse dans le milieu de l’entreprise. A tort! Car nos émotions sont en fait de véritables boussoles intérieures. Et j’irais même plus loin, elles sont vos meilleures amies et alliées. Et font partie intégrante de la personne que vous êtes. En vous renseignant de précieuses informations sur ce qui se passe en vous justement.

Les émotions négatives n’existent pas!

A la base, les émotions sont de pures réactions instinctives, liées à votre instinct de survie. Heureusement qu’elles sont là donc! Et il n’y a pas d’émotions négatives, que cela soit clair et puisse vous rassurer une bonne fois pour toutes. Ainsi, chaque émotion que vous ressentez a une intention positive pour vous. Et comme nous allons le voir, chaque émotion révèle également un besoin fondamental chez vous qui demande d’être entendu, sécurisé et satisfait. Je le répète donc, il n’y a pas d’émotions négatives. Par contre, vous pourriez être amenée, par la force des choses, à exprimer de manière inadéquate vos émotions. Et c’est souvent là que le bât blesse…et que les relations personnelles avec vos proches se retrouvent profondément fragilisées. J’y reviendrai plus tard.

Ma priorité pour vous, sécuriser vos émotions.

Alors il est clair que j’ai envie de vous accompagner au mieux dans cette période particulière. De vous donner des clés pour pouvoir tirer profit de cette situation inhabituelle de confinement. Et vous permettre de (re)passer peu à peu à l’action. MAIS avant tout, j’ai envie de le faire d’une manière qui peut réellement vous aider. Sans mettre la charrue avant les bœufs. Si je vous dis là : “Bien oui, frottez frottez et nettoyez à grandes eaux votre lieu de vie”, sans vous indiquer qu’il faut prendre la poussière et passer l’aspirateur avant, ça ne va pas vraiment vous aider je pense…imaginez toutes les poussières qui vont se coller à votre serpillière et y rester scotchées à votre grand dam et énervement, beurk! Première étape essentielle donc, en cette période de distanciation des personnes qui comptent tellement pour vous, se relier à vos émotions et votre ressenti.

Etape #1 : accueillir ses émotions avec bienveillance, douceur et tendresse

Voilà la clé numéro 1 pour vous autoriser peu à peu à aller de l’avant. Alors pourquoi me direz-vous est-ce tellement important de se relier à ses émotions, même celles qui vous paraissent inconfortables? Parce que tout d’abord, elles sont légitimes et vous rendent profondément humains. Et qu’elles nous traversent toutes et tous en ces moments difficiles. Que ce soit de la peur, de l’angoisse, de la tristesse, de la colère et j’en passe. Il est normal de ressentir ces émotions aujourd’hui, d’être inquiet pour soi et pour ses proches, face à un virus qui nous montre notre finitude en tant qu’être humain.

Ma proposition pour vous dès lors, inspirée de mon mentor Fabrice Midal, est dans un premier temps de vous asseoir, tous les jours, de prendre ce temps pour vous. De fermer les yeux, et de nommer les différentes émotions que vous vivez. De ressentir également où elles se marquent physiquement dans votre corps. Ressentez-vous des nœuds dans votre gorge, votre cage thoracique, votre ventre? Et je ne le répéterai jamais assez, chacune de vos émotions sont légitimes et méritent d’être accueillies avec bienveillance, douceur et tendresse.

L’objectif premier aujourd’hui n’est pas de vous transformer en une Super Woman forte et courageuse à toutes épreuves. Non. Mon invitation est simplement d’entrer en rapport avec vos émotions, telles qu’elles sont et telles que vous êtes aujourd’hui, sans jugement aucun. Cela vous permettra avec le temps, de retrouver une certaine forme d’apaisement. Et plus important encore, cet exercice vous ouvrira la porte d’une compréhension intime de vos émotions, au plus profond de vous-même. Pour pouvoir les exprimer ensuite de manière positive et adéquate aux personnes de confiance autour de vous. Et pouvoir de ce fait, satisfaire le(s) besoin(s) fondamental(aux) que vos émotions révèlent en vous.

Etape #2 : exprimer ses émotions & exploration de vos réticences à le faire

Pourquoi tant de réticences à exprimer vos émotions?

Souvent, nous sommes assez réticentes à exprimer nos émotions, et il peut y avoir plusieurs raisons à cela :

(1) Très couramment d’abord, votre éducation n’a pas permis ce genre d’expression et vous a au contraire enseigné qu’il convenait d’être forte, voire parfaite, en toutes circonstances. Dixit donc, les émotions sont négatives ☹. Vous avez compris entretemps je l’espère qu’elles ne le sont pas.

(2) L’expression de vos émotions peut tout simplement vous faire peur, comme si vous alliez ouvrir la boîte de Pandore! Ici aussi ce n’est pas le cas, vu que chacune de vos émotions ont une intention positive pour vous et qu’elles peuvent être exprimées de manière adéquate.

(3) On se sent généralement mal à l’aise face à nos émotions, et plus particulièrement par rapport aux émotions qui nous semblent inconfortables. Pourtant, la clé réside dans le fait de comprendre ses émotions, d’en comprendre les raisons de manière à faire émerger le besoin qui est derrière. Et là je vous l’assure, l’apaisement sera au bout du tunnel.

(4) On craint la réaction et/ou le jugement des autres si on exprime ses émotions. Rien de plus normal là aussi et donc, bien évidemment, il s’agit de choisir avec précaution les personnes auprès desquelles vous donnez votre confiance. N’attendez point d’écoute bienveillante de la part de personnes qui en sont incapables. Préservez-vous donc et tournez-vous vers les personnes ressourçantes de votre entourage.

Apprivoiser vos émotions en les exprimant.

Viens donc l’étape de l’expression de vos émotions, après les avoir reconnues, nommées et ressenties corporellement. Cette étape est cruciale pour vous permettre de les traverser et de les apprivoiser, en satisfaisant le besoin qui se cache derrière pour vous. De là découleront apaisement d’abord, mais ensuite aussi un nouvel allant de vie, l’envie, le courage et l’énergie d’aller de l’avant. BINGO! Vous pourrez également clarifier sereinement à votre entourage ce qui se passe en vous. DOUBLE BINGO! Et si votre entourage s’énerve dorénavant, montre de la colère etc., vous serez capable de prendre le recul nécessaire. Et de ne pas le prendre de façon personnelle pour vous. Car vous serez capable d’être à son écoute, de l’aider à comprendre son émotion et à la traverser comme vous l’avez fait pour vous-même. Bien plus constructif que de jeter de l’huile sur le feu et de surenchérir! TRIPLE BINGO!

Si vous ne les exprimez pas…danger!

Vous comprendrez donc aisément maintenant que prêter attention à vos émotions avec douceur, bienveillance et tendresse est crucial, pour vous et pour vos proches, d’autant plus en cette période de confinement où les émotions sont omniprésentes. Et il y a clairement danger de ne pas le faire…d’ailleurs les tentations sont grandes actuellement de nier ses émotions et de vouloir les glisser sous le tapis…de prendre sur soi en préférant opter pour la sur-adaptation face à son entourage…d’étouffer ses émotions par l’hyperactivité et les divertissements en tous genres…SAUF QUE vos émotions, en pareilles circonstances, vont s’apparenter à des animaux sauvages, en cage et hyper affamés…et vont finir par s’accumuler et exploser! BOUM ⚡! Résultat des courses : expression inadéquate de vos émotions, exagération de vos émotions, réactions impulsives, etc. Donc conflits, tensions et hop, sans vous en rendre compte vous êtes repartie pour un tour, avec la frustration et la déception en plus! Et franchement, c’est tout sauf ce que vous souhaite aujourd’hui. Vous n’avez pas besoin de cela en plus.

Etape #3 : allons visiter de plus près l’émotion qu’est la PEUR

La peur nous renseigne qu’il y danger. Et nous avons là un danger de taille, invisible en plus, qui est ce fichu virus ☣. Il est donc tout à fait sain et légitime d’avoir peur aujourd’hui. Pour soi et pour ses proches. Le manque de contrôle que nous avons sur cette situation contribue également à cette peur. Sans compter les médias et réseaux sociaux qui nous insufflent notre dose de peur quotidienne à coups de nouvelles anxiogènes. Le seul souci avec la peur est lorsqu’elle se mue en panique et qu’elle devient paralysante pour votre vie.

Vos besoins face à la peur

Ces besoins sont bien entendu de vous protéger, voire de vous rassurer. Et vous voyez donc bien ici, au creux de la tempête, qu’elle est saine. Car elle va vous permettre de déployer les mesures nécessaires pour vous prémunir vous et vos proches de ce virus. Et respecter les règles de confinement et d’hygiène de base. L’essentiel est de ne pas laisser la peur prendre toute la place. Et de l’accueillir telle une ancienne amie bienveillante, qui vous rend un peu plus visite certes depuis mi-mars. De l’inviter à entrer chez vous pour siroter un thé. D’écouter ce qu’elle a à apprendre sur vous, mais that’s it! Ne surtout pas lui passer les clés de votre maison et la laisser tout diriger dans votre lieu de vie.

Cela me fait penser à une analogie entendue récemment sur le net ‘d’Emergences” où le philosophe José Le Roy disait la chose suivante : “Prenons le ciel par exemple. Il est traversé d’oiseaux, de nuages, d’avions, d’éclairs. Alors nous avons le choix de focaliser notre attention sur l’oiseau, ne voyant que lui dans ce vaste espace. Soit, nous élargissons notre attention à l’ensemble du ciel. Ce ciel fantastique qui, accueillant tout ce qui le traverse, reste inaffecté. Et nous sommes peut-être nous-même ce vaste espace qu’est le ciel. Capables d’accueillir le flot de nos émotions, mais également d’y trouver refuge”.

Comment adresser votre peur?

La peur a donc besoin d’être rassurée. Elle peut aussi demander d’éviter le danger qui en est la cause, lorsque cela est possible bien entendu. Voici quelques questions pour vous permettre d’adresser votre peur et de l’apaiser :

(1) Pouvez-vous nommer cette peur? De quoi avez-vous peur concrètement et précisément?

(2) Où ressentez-vous la peur physiquement?

(3) Quelle est la probabilité que l’élément qui cause votre peur survienne? Et est-ce vrai? Qu’est-ce qui vous permet d’affirmer cela?

(4) Pensez à une situation où l’objet de votre peur ne s’est pas produit. Voire carrément où il s’est produit. A quelles ressources inespérées et insoupçonnées avez-vous pu faire appel en vous? Et je me permets de vous poser cette question, car en l’occurrence si vous me lisez aujourd’hui, c’est que vous avez traversé et apprivoisé 100% de vos peurs.

Etape #4 : allons visiter de plus près l’émotion qu’est la TRISTESSE

La tristesse survient lors de la perte d’une chose, d’un être cher, d’idées , de valeurs, voire d’illusions (je pensais décrocher ce contrat, obtenir cette promotion, je pensais qu’il m’aimait…). L’impossibilité aujourd’hui de voir certaines personnes en vrai, d’être séparés physiquement de personnes que nous aimons profondément, crée inévitablement un état de “rupture”. Qui fait mal et engendre de la tristesse. Car nous ne pouvons plus les embrasser, les toucher, les serrer fort dans nos bras. Et cela crée un ressenti de solitude affective, empreint de tristesse.

Vous pouvez également ressentir en cette période de confinement une certaine perte de liberté. Ne pouvant plus aller au sport, ni vous retrouver autour d’un bonne table et d’un moment convivial entre amis. Alors il est clair qu’à un certain moment, cette tristesse peut revêtir la forme de la colère. Sous forme de frustrations. Il n’en reste pas moins que l’émotion primaire à laquelle il convient de porter attention est la tristesse. Je me souviens par exemple du moment où j’ai découvert que le Père Noël n’existait pas…j’étais en colère parce que mes parents m’avaient menti, mais j’étais surtout triste de savoir qu’il n’existait pas. Je vous invite également à ne pas vous identifier à votre tristesse. Ni à vous installer dedans. Comme le disait Matthieu Ricard, moine bouddhiste : « On ne va pas chez le médecin en déclarant, Docteur, je suis la grippe ».

Vos besoins face à la tristesse

Le besoin prioritaire face à la tristesse, mais qui hélas n’est pas toujours possible, est de récupérer ce que l’on a perdu. Bien souvent, vous ne pourrez faire infléchir une situation ou réalité sur laquelle vous n’avez pas de contrôle. Et aussi douloureux cela soit-il, le chemin à emprunter pour vous sera celui du deuil et de l’acceptation. D’un état qui n’est plus. Il n’y a bien souvent d’autres options que celles de laisser couler vos larmes et de panser vos blessures, au mieux et patiemment. Et cela peut prendre du temps, car une cicatrisation ne se fait pas d’un coup de cuiller à pot. Et requiert aussi beaucoup d’attention et d’amour de la part de vos proches.

Ne culpabilisez donc surtout pas si vous pleurez régulièrement, c’est tout à fait normal et cela fait partie du chemin à traverser. Pour que peu à peu, votre tristesse puisse laisser place à l’acceptation et vous autorise à renouer avec votre joie profonde et intime. Je vous partage ici une chanson de Zazie “Adieu Tristesse” qui m’a accompagnée moi perso dans beaucoup de deuils. Et qui m’a permis d’évacuer et de traverser ma tristesse. Sans m’y installer.

Une autre idée que je vous partage pour mettre à plat toute votre tristesse est d’écrire une lettre, et ensuite de la brûler. Enfin, fixez vous des moments de rencontre et des chouettes projets pour l’après-confinement et chérissez les soigneusement. En voilà-t-il pas une belle carotte pour envisager l’avenir avec joie et espoir😊?

Etape #5 : allons visiter de plus près l’émotion qu’est la COLÈRE

La colère apparaît lorsque vous subissez un envahissement de votre territoire et que votre espace de liberté, vos valeurs ou vos droits sont piétinés. Cela fait tout particulièrement écho en moi aujourd’hui lorsque quelqu’un vient me coller dans un supermarché, ignorant les prescriptions de distanciation sociale de base. Ou lorsque je vois, au milieu d’une allée, 4 charrettes à l’arrêt et on discute et on papote et on rigole….comme si de rien n’était! Vous la sentez poindre ma colère 😉???! Pas faux! Cela nous renvoie aussi indéniablement au “Huit-clos” de Jean-Paul Sartre et de sa maxime “L’enfer, c’est les autres”.

Et puis cette colère on peut aussi la ressentir vis-à vis de soi-même, lorsque l’on ne s’est pas suffisamment respecté dans une situation ou vis-vis d’une tierce personne. Ou lorsque l’on a forgé des attentes trop pesantes sur autrui, attentes qui bien souvent sont déçues. Et engendrent colère et rancœur. Mon invitation dans ce cas particulier est de vous mettre ensemble autour de la table et comme le préconise Lise Bourbeau, de créer des ententes valables pour les deux parties, et non des attentes.

Vos besoins face à la colère

La colère étant fortement chargée émotionnellement, il convient de lui trouver un exutoire…à sa hauteur! Alors, crier et exprimer votre rage dans un coussin ou dans la nature. En tout cas, trouvez un endroit où vous pouvez le faire librement et sans entraves. Votre cave ou garage peut-être? Exercer un sport intensif peut aussi vous aider, même si c’est plus compliqué en ces temps de confinement. Exprimer de façon non violente le pourquoi de votre colère me semble être une voie juste à emprunter. En défendant et faisant respecter votre territoire et en vous posant de saines limites. Le pardon pourra également être une option après avoir déchargé l’énergie première de votre colère. Voire même de quitter une situation qui ne vous convient plus, après avoir exploré toutes les pistes possibles. Car comme le dit Mandy Hale, rien n’est plus pénible que de rester coincée quelque part où l’on ne veux plus être.

Enfin, pour celles d’entre vous qui ont le sentiment qu’on piétine leur territoire au travail, et qui subissent des pressions en tous genres allant de la course effrénée à l’efficacité, au chiffre, jusqu’à la disponibilité H24, je vous invite à réaliser le test que j’ai tout spécialement conçu pour vous à cet effet : “Subissez-vous trop de pression au travail”. Alors certes, c’est peut-être moins prioritaire pour vous aujourd’hui, mais cela vaut peut-être la peine de s’y attarder. Histoire de poser les jalons d’une reprise positive et constructive pour vous post-confinement, et vous permettre de fixer enfin vos limites.

Etape #6 : renouer avec l’émotion qu’est la JOIE!

C’est là bien sûr que je souhaite plus que tout vous emmener! Petits pas à petits pas. De renouer avec votre émotion infinie de joie après avoir traversé et apprivoisé votre peur, votre tristesse ou votre colère. Ressentir de la joie constitue le sel de la vie, alors je vous le souhaite de tout coeur ❤. Et cette joie sera d’autant plus savoureuse et intense lorsque vous regarderez en arrière et apercevrez le chemin parcouru pour y arriver. Aussi il est important de célébrer cette joie retrouvée et de la partager avec vos proches. Alors certes aujourd’hui c’est moins évident, et cela passe fatalement par le prisme du virtuel. Mais comme expliqué précédemment, rien ne vous empêche de planifiez déjà maintenant, pour l’après-confinement, des moments de partage et de joie avec vos proches. Et profitez-en pour laisser s’exprimer votre créativité et marquer le coup 😊!

Autre bienfait des moments de joie, ils vous permettent d’identifier les besoins et les valeurs qui ont été satisfaits en vous. Alors prenez en de la graine car c’est là que se situent vos priorités.

D’ici là n’hésitez pas à vous nourrir des citations inspirantes que je publie sur ma page Facebook, elles vous permettront de maintenir le cap.

Du reste, si la traversée de vos émotions demeure trop compliquée ou douloureuse pour l’instant, n’hésitez pas à m’en faire part via e-mail (info@anneschryvers.com) ou via ma page de contact.

Avec toute ma bienveillance❤,

Anne.

Autres références : Leading and Coaching Academy / Thomas d’Ansembourg

https://www.facebook.com/anneschryverscoach/